"Nostalgie" au-delà des frontières
Adaptation ou plagiat ?
J'ai découvert ceci par hasard, en naviguant sur internet.
Dois-je réagir avec fierté, indulgence ou colère ?
Comparez...
Le poème original :
Nostalgie
J'ai laissé, loin de moi, à l'abri des montagnes
Un village blotti au milieu des coteaux,
La brise du matin, les fleurs de la campagne
Et le grand mimosa où nichent les oiseaux…
J'ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane
Emportant les saisons, emportant les soupirs,
Une petite place une allée de platanes
Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs…
J'ai laissé ma maison, j'ai laissé ma jeunesse,
Mais il m'arrive encore au profond de l'hiver
D'entendre, comme avant, à travers l'ombre épaisse
L'écho d'une sardane ou le chant de la mer.
Isabelle CALLIS-SABOT
Le poème déformé (en rouge les modifications):
Ma Kabylie
J’ai laissé, loin de moi, à l’abri des montagnes
Un village blotti au milieu des coteaux,
La brise du matin, les fleurs de la campagne
Et le grand olivier où nichent les oiseaux…
J’ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane
Emportant les saisons, emportant les soupirs,
Une petite place une allée de figuiers
Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs…
J’ai laissé ma maison, j’ai laissé ma jeunesse,
Mais il m’arrive encore au profond de l’hiver
D’entendre, comme avant, à travers l’ombre épaisse
L’écho d’un olivier ou le chant d’un figuier.
J'ai laissé, loin de moi, à l'abri des montagnes Un village blotti au milieu des coteaux, La brise du matin, les fleurs de la campagne Et le grand olivier où nichent les oiseaux... J'ai laissé, quelque part, souffler la Tramontane Emportant les saisons, emportant les soupirs, Une petite place une allée de figuiers Les rêves, les chagrins, et tous les souvenirs...
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